La mode se démode, le style jamais
(Coco Chanel)

mercredi 24 juillet 2013

Sherlock en série

Depuis plusieurs années maintenant, je suis une grande adepte de Sherlock Holmes. Je me souviens d'un été, j'avais une quinzaine d'années, et j'avais dévoré en un rien de temps Le Chien des Baskerville.

Depuis, j'ai continué les livres et je cherche les séries sur le thème. J'ai eu l'occasion de découvrir une des toutes premières séries de films sur le détective du 221B Baker Street, qui date de 1939 (jusqu'à 1496 pour les derniers épisodes), en noir et blanc bien sûr. Deux coffrets d'une dizaine d'histoires d'une heure et demie. On y retrouve les codes du genre : le docteur Watson, Moriarty, Irène Adler, le célèbre chapeau de Sherlock, son violon, son air supérieur... L'acteur, Basil Rathbone est excellent. C'est probablement un des meilleurs interprètes et un des plus fidèles à l'oeuvre.

La station de métro pour rejoindre le 221B Baker Street
© Justine L.
J'ai aussi eu la possibilité de visiter la maison « souvenir » de Sherlock Holmes, à l'occasion d'un voyage à Londres. C'est rigolo de se retrouver dans un univers fidèlement reproduit à partir des œuvres de Sir Arthur Conan Doyle. Juste en-dessous, la boutique souvenir. On y a acheté un livre reprenant une grande partie de l'oeuvre « canonique » (en anglais, évidemment). Je n'ai pas encore pris le temps de les lire, mais c'est dans ma liste.

Et il y a les version plus actuelles de Sherlock Holmes. Les films avec Robert Downey Junior, qui est à peu près le seul point positif du film (j'ai moyennement accroché, surtout avec le second). Mais, surtout, les séries. Qui sont un petit peu le but de ce billet, d'ailleurs, en bonne sériphile que je suis.

La série Sherlock, qui devrait voir sa saison 3 sortir début 2014 (on attend depuis bien trop longtemps !). Elle a un format un petit peu atypique : seulement trois épisodes, d'une heure et demie chacun. La série, britannique, date de 2010. C'est très rythmé, très actuel et cependant vraiment fidèle (au niveau des personnages notamment) à l'oeuvre originale. L'ambiguité de la relation entre Sherlock et Watson est bien retranscrite, Sherlock est délicieusement imbu de lui-même. J'aime surtout beaucoup l'appropriation effectuée par les auteurs, qui ont quand même vraiment modernisé les méthodes de Sherlock (Internet, smartphones, laboratoires...). Bref, j'ai hâte de voir la suite !

Et dernièrement j'ai découvert Elementary, qui n'en est qu'à sa première saison. À première vue, j'étais très sceptique : docteur Watson est interprété(e) par Lucy Liu et l'action se passe à Manhattan. Deux gros changements qui n'auguraient pas forcément une fidélité réelle (et d'autres rebondissements dans la saison ne font que confirmer cette libre réinterprétation). Pourtant, on retrouve l'esprit de Conan Doyle. Sherlock est tout aussi froid, hautain, peu ouvert aux autres, perspicace, (ex-)accro aux drogues, violoniste et apiculteur. Comme pour Sherlock (même si je dois admettre que cette série américaine n'arrive pas à la hauteur de sa concurrente britannique), le personnage de Conan Doyle (et son oeuvre) a été très actualisé. La série est dynamique et pleine d'originalité. Dommage que les scénaristes aient un peu cédé à la facilité sur la fin de la saison. Et je dois avouer que la garde-robe du docteur Watson joue vraiment en sa faveur. À noter que le tournage de la deuxième saison (débuté début juillet) se fait à Londres... Un retour aux sources ?
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1 commentaire:

  1. Tiens, as-tu essayé les livres de Laurie R. King (le cercle des héritières par exemple) ? Moi qui suis également fan de Sherlock en livres (pas en série, plus le temps de regarder des séries pour tout dire) - j'ai également visité le musée de Baker Street y a 9 ans - j'avais bien aimé.
    Bisous

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