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| © Canal Plus |
En attendant que la saison 3 - de 12 épisodes - n'arrive (d'ici la fin du mois), je vais vous parler un petit peu de mon nouveau coup de coeur en terme de séries : Homeland.
Je ne sais plus vraiment comment j'en suis arrivée à la regarder... Une chose est certaine, je l'ai commencée au début de l'été (probablement désœuvrée de ne plus avoir de nouveaux épisodes à me mettre sous la dent) et j'ai regardé les deux premières saisons d'une traite. En France, c'est un petit peu la galère pour regarder Homeland, puisqu'elle n'est diffusée que sur Canal Plus (mais on me souffle dans l'oreillette qu'elle pourrait arriver prochainement sur D8... affaire à suivre !).
Avant de vous donner mon avis, voici le pitch :
Après une confidence d'un de ses informateurs, Carrie Mathison, agent de la CIA souffrant en secret de trouble bipolaire, est la seule persuadée que Nicholas Brody, un Marine américain libéré lors d'une opération commando en 2011 au terme de huit ans de détention par Al-Qaïda, a été « retourné » et représente un risque pour la sécurité nationale du pays. Sa persévérance, qui va virer à l'obsession maladive, pour suivre le comportement du Marine, va l'amener à déterminer si le traumatisme du soldat est réel, ou s'il participe à une conspiration visant les États-Unis.
source wiki.
Ca ne fait que deux ans que la série existe, et on ne compte déjà plus les nombreuses récompenses qu'elle a reçues, les bonnes critiques de la presse, la forte audience télévisuelle (1,4 million de téléspectateurs en France, bien que ça soit diffusé sur la chaîne cryptée) et les fans renommés : Barack Obama en tête, déclare en être fan.
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| © Premiere.fr |
Je sais que je ne suis pas Barack Obama, mais moi aussi j'en suis fan ! Certes, il semblerait que la vision des islamistes et de l'ensemble du monde musulman soit un petit peu biaisé (c'est réalisé par des Américains...) mais j'avoue que je ne regarde pas Homeland pour la connaissance encyclopédique qu'elle pourrait me fournir, mais pour le scénario qui me tient en haleine.
Car, outre les acteurs qui ne sont vraiment pas mauvais (Claire Dames est tout simplement sublime dans sa paranoïa grandissante et sa bipolarité), le scénario est vraiment le gros point fort de la série (heureusement, me direz-vous...). Il est rythmé mais ne nous balance pas tout d'un coup, nous accorde des moments de pause pour assimiler les informations. La caméra est juste, le montage joue bien avec les flash-back, nous aidant à comprendre les personnes, leur vécu et nous distillant des brides d'informations. Alors oui, il y a parfois quelques incohérences et quelques temps morts (je me souviens m'être plusieurs fois demandée au cours de la saison 2 où on allait, si ça ne s'essoufflait pas un petit peu), mais dans l'ensemble, Homeland reste pour moi une très bonne série, qui me sort des séries "plaisirs coupables" (que je n'avoue qu'à demi-mot regarder)...
On verra si la saison 3 est à la hauteur de la première.
Je ne suis pas d'accord avec plusieurs choses tant dans cet article que dans ceux des liens cités.
RépondreSupprimerIl s'agit d'une série américaine et je trouve qu'il faudrait saluer la tentative de traiter le lourd sujet du terrorisme de manière moins manichéenne qu'à l'accoutumée.
Voir un marine prier Hallah a du entrainer des réactions d'horreurs chez de nombreux républicains, chrétiens et autre et rien que pour ça bravo! De plus les motivations des terroristes sont entendables et compréhensibles et personne n'est tout blanc à la white house. Et franchement tant pis si les décors ne correspondent pas aux lieu et villes citées, c'est de la série, de la fiction, pas un documentaire et ce n'est ni la première ni la dernière à utiliser ce genre de stratagème.e procédé est commun à énormément de films, affiches, séries, pub...
Deuxièmement je n'ai ressenti aucun essouflement ou temps mort dans la saison 2 et chaque épisode appelle irrémédiablement à regarder le prochain