Bien qu'elle soit ouverte depuis le mois de décembre, j'ai sagement attendu les derniers jours pour aller voir l'exposition Bulgari, au Grand palais, à Paris (lien). Je vous explique.
Bulgari, c'est beau. Bulgari, c'est brillant. Bulgari c'est cher.
Alors, sauf si on est riche (très, très riche), beau (très, très beau), connu (très, très connu) et qu'on assiste à des réceptions classes (très, très classes, je suis sûre que vous avez tous repris avec moi), on n'aura jamais l'occasion d'en porter. Et, sincèrement, je suis sûre qu'on prend 3 kg en mettant un collier.
Ceci dit, pour la petit curieuse et adepte de bijoux que je suis, c'était le rêve. Rien à voir avec le rêve "oh, si j'en avais un", mais plutôt "c'est superbe !"
Pour bien faire les choses, nous n'avons évidemment pas fait le tour de l'exposition dans l'ordre, mais en commençant au milieu et en prenant les files à contresens. Ce qui s'est révélé payant, puisque nous avons avancé plus vite, vu toutes les pièces et n'avons pas poireauté derrière des petites vieilles avec des loupes (quoique).
L'expo s'ouvre sur un salle appelée "diamant noir", très impressionnante. Une impression de vertige nous saisis entre la hauteur de la salle, les grands miroirs foncés qui ajoutent à la profondeur de la salle. De là, partent toutes les petites salles, organisées par ordre chronologique.
L'expo, c'est un enchaînement de jolies pièces de joaillerie, des colliers, des bagues, des bracelets, des montres, des boucles d'oreilles... Pleines de diamants, d'or, de saphirs et autres rubis. Bijoux simples, classiques aux débuts de Bulgari, et de plus en plus coloré au fil des ans.
L'expo, c'est la présentation - pour la première fois en France - de la collection Bulgari d'Elizabeth Taylor. Des pièces superbes portées par cette actrice de talent, souvent très finement taillées, comme ce collier. L'actrice était tellement adepte des créations du bijoutier, qu'elle portait parfois ses propres bijoux, dans ses films.
L'expo, c'est un ensemble de dessins de bijoux, montrant toute la créativité de la maison Bulgari. Des montres en forme de serpents, avec le mécanisme caché dans la tête de l'animal. Des bavoirs en or, en rubis ou en lapis-lazuli, qui ne sont pas sans rappeler les bijoux égyptiens. J'ai d'ailleurs été étonnée de tant penser à l'Egypte, devant ces sautoirs, ces ras-du-cou et, surtout les boucles d'oreilles. Même les pièces actuelles - réalisées par la maison Bulgari ces dix dernières années - semblent sorties d'un autre temps.
Je confesse un gros coup de coeur pour les pièces en lapis-lazuli, pleines de bleu et de brillance.
La visite se termine par les pièces les plus récentes, et j'avoue que je n'accroche pas réellement avec les bijoux de ces dernières années, mis à part le Grand Kathé, saphir birman de 321,27 carats, monté en pendentif sur un cordon de soie (dont je n'ai pas pu trouver la photo).
Et vous, vous avez assisté à l'exposition ? Vous avez aimé ? Pas aimé ? Vous souhaitez y aller (vite, vite, plus que deux jours !) ?
EDIT au 13/01/11 : J'ai ajouté quelques éléments, après qu'on m'ait fait remarqué, à juste titre, que l'article manquait de descriptions concrètes de l'exposition.
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