Game of Thrones, la nouvelle série à la mode

Le fameux trône de fer...

Je pense l'avoir déjà dit par ici, je suis une vraie série-phile. Pourtant, je n'étais pas vraiment sensible à l'effervescence autour de la nouvelle série à la mode : Game of Thrones (traduit Le Trône de Fer). Je ne suis pas hermétique à la fantasy (j'ai bien aimé Le Seigneur des Anneaux, par exemple), mais je n'étais pas sûre de vouloir me lancer dans une série complètement fantastique. J'avais peur de me lasser.

Finalement, je me suis laissée convaincre et j'ai regardé les premiers épisodes... Jusqu'à atteindre le rythme des épisodes diffusés aux USA (épisode 9 de la saison 3, diffusé dimanche soir). J'ai, en réalité, été très rapidement happée par ce monde nouveau - qui a fait l'objet de nombreuses cartographies de la part de fans, pour se situer un petit peu -, ces personnages imparfaits, ces ambitions sans bornes et cette menace venant du Nord.

John Snow, Daenerys Targaryen, Cersei Baratheon,
Jamie Lannister et Tyrion Lannister

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, voici un petit synopsis, tiré de la page Wikipédia de la série :

Sur le continent de Westeros, le roi Robert Baratheon règne sur le Royaume des Sept Couronnes depuis qu'il a mené à la victoire la rébellion contre le roi fou Aerys II Targaryen, dix-sept ans auparavant. Son guide et principal conseiller, Jon Arryn, venant de décéder, il part dans le nord du royaume demander à son vieil ami Eddard Stark, seigneur suzerain du Nord et de la Maison Stark, de remplacer leur regretté mentor au poste de « main du Roi ». Eddard, peu désireux de quitter ses terres, accepte à contrecœur de partir à la Cour avec ses deux filles, alors que Jon Snow, son fils illégitime, se prépare à intégrer la fameuse Garde de Nuit : la confrérie protégeant le royaume depuis des siècles à son septentrion, de toute créature pouvant provenir d'au-delà du Mur protecteur. Mais, juste avant le départ pour le Sud, Bran, un des jeunes fils d'Eddard, fait une découverte en escaladant une tour de Winterfell dont découleront des conséquences inattendues… Dans le même temps, sur le continent Est, Viserys Targaryen, héritier « légitime » en exil des Sept Couronnes et fils d'Aerys, projette de marier sa jeune sœur Daenerys à Drogo, le chef d'une puissante horde de cavaliers nomades, afin de s'en faire des alliés en vue de la reconquête du royaume. Mais Viserys est presque aussi instable mentalement que son père.

 Alors, c'est vrai, présenté comme ça, on a un petit peu de mal à tout saisir : beaucoup de personnages, des noms tout aussi étranges que la géographie de Westeros. Et à première vue, moi aussi ça m'avait un peu refroidi. Mais comme je l'ai dit plus haut, il faut à peine un ou deux épisodes pour se laisser prendre, même pour les personnes pas spécialement adeptes de fantasy. Peut-être est-ce dû au cocktail explosif "sexe, guerre et trahison" qui pimente allègrement la série. Toujours est-il que les personnages finissent - pour certains - par être vraiment attachants et on se surprend à ne pas voir passer l'heure de l'épisode (oui, ce sont des épisodes d'une heure).

La jeune Sansa Stark essaie (tant bien que mal)
de s'adapter à la vie à la Cour.

J'aurais aimé parler un petit peu de la mode vestimentaire de cette série, mais il y a finalement peu à en dire. Les femmes du Nord - les Stark en tête - sont systématiquement très couvertes (on ne voit que peu de peau), parfois même avec des peaux de bêtes sur les épaules (il fait froid dans le Nord). Par opposition, Daenerys Targaryen, qui vit dans le désert, va (souvent) se retrouver très peu couverte (voire totalement nue). Pourtant, on note un changement dans ses tenues lors de la saison 3, peut-être due à une demande de l'actrice...

Daenerys Targaryen n'entend pas se laisser faire.

De tous, c'est le personnage avec lequel j'accroche le plus, Daenerys Targaryen. Jouée par la jolie Emilia Clarke, cette descendante du précédent roi connaît une vraie évolution pendant ces trois premières saisons, passant de la sage petite fille - sous l'emprise d'une grand frère un peu dingue - à une -peut-être - future reine (en tout cas, elle le souhaite). J'ai hâte de voir comment vont se jouer les choses pour elle. C'est le "destin" qui m'importe le plus, les autres jeunes femmes manquent, à mon sens, un peu de profondeur. Du côté des hommes, j'ai bien accroché avec Tyrion Lannister, à qui la famille tourne un petit peu le dos - et se moque beaucoup de lui - en raison de sa petite taille.