La mode se démode, le style jamais
(Coco Chanel)

vendredi 14 janvier 2011

Des serial-shoppeuses font les soldes

Miniature d'une boutique - Musée de la miniature - Lyon
Je ne pouvais évidemment pas passer à côté d'un article consacré aux soldes. Pour ce faire, je vous propose de suivre avec moi, Hélène, Marine et Adèle, qui ont bien voulu se prêter au jeu du reportage et me laisser les suivre pendant leurs achats. (Merci les exercices pratiques du l'école).

Il est 11h20 et des panneaux annoncent dans toutes les langues que ce sont les soldes dans le magasin Stradivarius, rue de Rivoli. À l’intérieur de la chaîne espagnole, vendeuse de vêtements et non de violons comme pourrait le laisser croire le nom, clients et clientes se déplacent dans le ballet frénétique propre à la période des soldes. Parmi eux, Hélène, 19 ans, étudiante en architecture à l’accent chantant de Carcassonne, a profité de ne pas avoir de cours le jeudi matin, pour faire les soldes avec deux amies, Marine, petite blonde de 19 ans, et Adèle, grande blonde frisée de 17 ans. «La limite de mon budget solde ? Tout ce que j’ai sur mon compte», rigole la brunette du sud.

Depuis 10 heures, les trois jeunes filles parcourent la rue de Rivoli et ont déjà eu l’occasion de faire les boutiques Mango et Minelli. « J’ai acheté un pantalon baggy et des chaussures beiges, détaille Hélène. Ca m’a déjà coûté cher, mais c’est tellement tentant de tout trouver à moitié prix !» Maintenant, elle cherche une veste courte, qui irait bien avec ces achats. Ses deux copines, elles, fouillent «au coup de cœur» entre les clientes à la recherche de la bonne affaire. «Heureusement, il n’y a pas trop de monde, soupire la blonde Marine. Le plus embêtant, ce sont les dames qui laissent les poussettes en plein milieu.»

Entrées ensemble dans le magasin, les trois filles se sont séparées pour trouver les pièces qui les intéressent le plus. Là, Adèle soulève un tee-shirt orné d’un gros «60», très sixties. La grande blonde est conquise. Ici, Hélène enlève son manteau, pour essayer deux petites vestes, sous l’œil attentif de son amie. «On dirait une princesse russe, avec le col en faux mouton», se moque gentiment Marine. Hélène fait la moue en se regardant et lâche un «J'aime pas trop» laconique. La sentence est tombée, l’achat est reporté. «Attention, Hélène, tu vas quitter un magasin sans rien avoir acheté», continue à la chambrer Marine.

Il est maintenant 11h40 et les deux filles rejoignent la troisième à la caisse pour poursuivre leur marathon de shopping dans un magasin "incontournable" : H&M. Sitôt la porte franchie, les affiches rouges intitulées «Soldes», «10€», «15€» attirent les trois demoiselles. Hélène fonce vers des tee-shirts à volants couleur corail, pendant que les deux blondes se dirigent vers les pulls. «Hélène, on descend», crie Marine, après avoir fait un tour rapide au premier étage. En bas, les filles flânent entre les montants en se remémorant des anecdotes de cours. «Tu te souviens du cours sur le romantisme, la prof nous disait que les chevaux étaient un symbole de ce courant», se moque Marine, en montrant un tee-shirt blanc avec une tête de cheval hennissant. Un peu plus loin, la petite blonde est attirée par une blouse fluide rouge à pois blanc, et sa déclinaison en noir et blanc. «C’est pas très discret», commente Adèle. «Surtout, quand est-ce que je vais pouvoir le mettre ?», s’interroge la petite blonde, qui essaie d’être raisonnable, quand elle ne fait pas les magasins avec sa maman et sa carte bleue.

Hélène les rejoint avec le tee-shirt corail qu’elle avait repéré en entrant, et un petit pull en mailles dans les mêmes tons. «Je n’ai même pas regardé le prix, c’était vraiment un coup de cœur», confesse la petite brune. Jetant un rapide coup d’œil sur l’étiquette - 25€ pour le pull et à peu près autant pour le tee-shirt – elle rejoint la file d’attente des cabines d’essayage sur un «C’est bon, ce n’est pas trop cher». Revenue à l’étage supérieur, Marine délaisse les tee-shirts d’un doux rose clair qui ont déjà fait craquer son amie, en murmurant un petit «Oh, oh, oh!», à la vue d’un large pull à rayures, à l’autre bout du magasin. Un rapide coup d’œil lui indique que ce n’est pas ce qu’elle recherche. Retour aux tee-shirts délaissés. La petite blonde sort son portable : «Hélène, est-ce que tu le prends, finalement, le haut rose ? Parce qu’il me plaît aussi.» Réponse négative, Marine attrape l’objet de convoitise et se dirige vers la caisse. Dernier regard sur les portants et là, revirement de situation. Un pull poncho gris lui fait de l’œil, à côté des caisses. Marine quitte la file. «15 euros au lieu de 40 ? Je le prends !» Le haut rose retourne donc à sa place, aucune des filles n’aura finalement craqué dessus.

Midi est maintenant passé depuis quelques minutes, il est temps pour les trois étudiantes en architecture de cesser cette frénésie d’achats pour un retour à la réalité des études. Bilan des soldes, Amélie aura été la plus raisonnable avec seulement 5 euros dépensés, Marine aura craqué pour 20 euros de vêtements et Hélène - avec ses trois sacs - aura dépensé quelque 150 euros en deux heures. «Oui, mais j’ai des chaussures», justifie la brunette. Sourire aux lèvres.

Midi ayant sonné, je laisse les filles rejoindre leurs amies et je vais à mon tour faire les soldes. En deux jours, dépenses raisonnables pour deux chemises fluides (une rouge, une brune, de forme un peu différente) chez Bershka, un veste noire type veste de costume, de la marque Just Mila, avec les manches retournées sur une doublure rayée bleue et un débardeur noir Naf-Naf, avec un noeud au niveau de la poitrine.

Et vous, comment avez-vous fait vos soldes ? Avez-vous un budget ? Une méthode ?
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4 commentaires:

  1. Olala!!! ça me donne envie de faire du shoppping! c'est terrible!
    moi je vais finalement m'y mettre demain (mais moi ça sera plein maquillage!)

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  2. Il existe une suite à cette article ?
    Car il m'a l'air super intéressant !!!

    http://girlgonebad.canalblog.com/

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  3. Et non, il n'existe pas de suite à l'article. Les filles sont parties rejoindre des copines et moi j'ai fait les soldes aussi (et c'est moins sympa à raconter, à la première personne ;-) )
    Mais je suis contente que ça t'ait plu =)

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  4. très sympa cet article ! Je me serais volontiers portée candidate pour jouer les cobayes-soldes, mais je suis malheureusement en exil parisien...on serait allées dans le marais^^

    Ahlala, je déprime en y pensant !

    Bises

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